Faire gagner les équipes en télétravail

Notre imaginaire collectif des communications mobiles est prédominé par le pôle utilisateurs. Fascinants nomades urbains, des commerciaux on the road y surfent à 200 à l’heure sur les fuseaux horaires. Citoyens du monde, ils doivent disposer H24 d’un accès aisé et fiable aux contenus de leur base partout sur la planète. Depuis leur montre, mobile, tablette. L’entreprise semble vouée à l’immobilité. Comme un phare devant juste être visible de tous les bateaux. Alors, elle structure ses contenus à l’aide de GED/PIM/DAM/CRM, content hubs, applications métiers … Le présent a vite rattrapé le futur. La technologie sait rendre aujourd’hui mobile tout système existant. Mais un événement imprévu est survenu. Et c’est toute l’entreprise qui doit bouger.

Le big bang du télétravail

Heureusement, les technologies digitales n’aiment pas le surplace. En équipant tous nos forces commerciales d’outils d’ubiquité, nous en avons fait des pionniers de la téléportation des entreprises qu’impose le télétravail massif. Les organisations se dématérialisent pour se réincarner en multicanal dans les home offices de leurs collaborateurs. L’interaction fonctionne par définition dans les deux sens. Les technologies digitales assurent spectaculairement en montagne comme en train, palliant même les absences de réseau par pré-enregistrements automatiques pour une poursuite fluide des tâches. Le tout via des applis standards tous contenus, tous écrans quasi-universelles. Le point central est acquis : toute organisation se dématérialise à 100%.

Grands standards

Tout système en fonction peut intégrer des interactions digitales hi-tech et permettre, par exemple, à des chatbots d’œuvrer sur des montres connectées du dernier cri. Ou d’afficher offline sur leurs écrans ses archives depuis 1923. Le tout grâce à des solutions standards dans les deux sens du terme. Ils ne font plus qu’un dans le monde du web et des réseaux. AODB s’y positionne résolument comme un constructeur d’architectures digitales sur mesure. Les applications sont comme des notes de musique. Il ne s’agit plus de réinventer le do ou le la. L’harmonie naît de leurs combinaisons. Chaque organisation a sa mélodie propre. Un écosystème bâti selon cette sera toujours une œuvre originale.

Vers l’entreprise a-géographique

Le télétravail à grande échelle a pu se mettre en place quasi instantanément. Car tout était là. La technologie avait précédé l’usage. Chacun a orienté vers la sphère professionnelle des gestes de navigation et de production de contenu déjà bien rôdés en privé.  Le défi pour les entreprises n’est ni technologique ni cognitif mais sociologique. La base n’incarne plus le nombre. Les sédentaires se font plus rares que les nomades. La réponse sera digitale.  Des sites collaboratifs au réseau social d’entreprise, un écosystème multicanal aide l’entreprise devenue a-géographique à dépasser la simple disponibilité que doit un siège. Loin de perdre sa culture, en multipliant ces passerelles interactives, elle s’enrichira d’autant plus facilement de nouveaux collaborateurs venus d’ailleurs. Car ailleurs sera déjà ici.